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Théorie de l’évolution … de la truffe

Il était une fois une terre d’asile, le Quercy Blanc, caractérisée par un sol si calcaire et si pauvre que seuls les chênes voulaient y pousser (Quercy vient de quercus en latin qui signifie chêne , nous sommes bien dans le pays des chênes). Les dieux ont eu pitié des hommes de cette région si délaissée et ont déposé des truffes sur les racines de ces chênes afin de consoler les paysans de leur détresse.

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L’homme moderne a voulu forcer la nature, pas assez généreuse à son goût, en s’aidant de façon déraisonnée, d’amendements chimiques en tous genres, seuls moyens croyait-il, de faire du « rendement ».

Le savoir et l’intelligence

Mais voila, les paysans illettrés de la fin du 19° siècle (c’était avant Jules Ferry et l’école obligatoire) produisaient jusqu’à 3000 tonnes de truffes par an quand on ne sait plus en faire que 10 à 30 tonnes suivant les années (100 fois moins !!). Et cela, malgré les centaines de chercheurs  et d’ingénieurs qui travaillent sur la truffe. C’est en prenant conscience de cela, il y a plus de dix ans, que j’ai radicalement changé mon approche de la trufficulture, moins été sensible au raisonnement cartésien des techniciens et scientifiques, pris un peu de recul, et mieux observé mes truffières.

L’homme doit réapprendre à apprivoiser et respecter la nature.

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