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Truffe noire, grand air et soirée au coin du feu

Y-a-t-il d’autres humains sur cette planète ? C’est la question qui vient spontanément à l’esprit quand on se retrouve seul au cœur des 12 hectares de truffières à récolter le diamant noir.

Une parenthèse hors du temps. Que je souhaite à tout le monde de vivre au moins une fois.

Sous les douces caresses d’un soleil hivernal, on déambule entre les 8 000 arbres truffiers qui cachent peut-être nos précieuses gemmes. Pour le savoir, il faut suivre les flairs de Freya, Marsanne et Paulsen, nos 3 chiens truffiers.

La saison de la Truffe Noire est ouverte !

Chaque année en janvier, les champignons sacrés arrivent à maturité. Et chaque weekend jusqu’à début mars, vous êtes invité à participer à notre cavage de truffes.

Je pourrais écrire un livre entier sur cette expérience inédite. Les équipes de télé (TF1, France 3, …) viennent filmer régulièrement. La vérité, c’est qu’elle est si magique qu’elle ne se raconte pas, elle se vit.

On a d’abord l’impression de marcher sur un simple sol en terre. On s’aperçoit ensuite que c’est un toit protégeant une grande maison souterraine.

Loin de tout, il se crée une communion presque mystique entre le travail de la nature, de l’homme et de l’animal.

De la terre à l’assiette : une explosion de parfums

Au crépuscule, on retourne au domaine, le panier riche de l’aliment tant convoité.

Sur fond de bois qui craque dans la cheminée, on se retrouve le soir autour de la table pour déguster notre récolte lors d’un menu truffes concocté par mes soins.

Velouté du curé, citrouille, foie gras et truffe

Chaque truffe est le résultat d’un travail de 10, 15 ou même 20 ans

Il y a un siècle de cela, la France produisait jusqu’à 3 000 tonnes de truffes par an contre 30 aujourd’hui.

Pourquoi ? Parce que le diamant noir se prête mal à l’exploitation intensive. Quand on plante un arbre, on doit attendre 10, 15, voire 20 ans avant de récolter les premières truffes.

Une éternité dans un monde pressé !

Je n’ai jamais suivi les modes du moment…

Quand la cuisine moléculaire réjouissait les gastronomes, je proposais une table conviviale, autour de produits simples mais de grande qualité.

Quand il était de bon ton de présenter des produits exotiques dans une assiette, je luttais pour la sauvegarde du cochon gascon.

Quand certains ouvraient des restaurants les uns après les autres, je plantais patiemment des centaines d’arbres truffiers chaque année. 

Tout a été beaucoup plus long, mais c’est grâce à cette persévérance que je peux aujourd’hui vous inviter à venir caver la truffe avec nous.

Nos stages truffe

Pour profiter d’une matinée de cavage en conditions réelles, il vous suffit de réserver.

Résumé de l’offre :

Rappel : la chasse à la truffe est proposée jusqu’à début mars. 

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