Chers amis du goût,
On m’interroge souvent : “Patrick, comment faut-il couper, servir, conserver ce fameux jambon que tu fais là-bas, au Domaine ?”
Ma réponse tient en trois gestes.
Trois outils, devrais-je dire, pour respecter un produit vivant, patiemment élevé, lentement affiné, tendrement salé.
Avant d'aller plus loin, il faut que vous sachiez ceci :
Le jambon ne supporte ni la précipitation, ni l’indifférence.
Voici donc, pour vous, les 3 outils indispensables pour trancher, conserver et sublimer le jambon Maison Duler :
1. Le couteau à lame longue, souple et affûtée
Le premier est absolument indispensable.
Car le jambon ne se coupe pas. Il se caresse.
Il se suit, dans ses lignes et ses fibres, avec un couteau fin, long, souple, aussi affûté qu’un secret bien gardé.
Un conseil d’ami : on aiguise sa lame avant chaque session de tranchage.
Un bon couteau, c’est un hommage au cochon.
Vous pouvez le retrouver dans notre plumier à couteau
2. La caisse à jambon & le support en bois Maison Duler
Pas de plastique.
Pas de froid brutal.
Notre caisse à jambon, en bois blanc, confectionnée artisanalement dans notre commune de Lendou-en Quercy , offre un cocon naturel à chaque pièce.
C'est le deuxième outil qui veille sur le jambon, qui le protège, tout en lui permettant de respirer.
Et sur son support en pin, le jambon trône comme un roi sur son domaine.
Souvenez-vous : un bon jambon, ça ne s’enferme pas, ça s’honore.
Température de cave (entre 12 et 15°C), et jamais le frigo !
La caisse et le support en bois sont inclus pour 0 € dans tout achat d’un jambon entier Maison Duler
Alors profitez de ce deuxième outil indispensable !
3. Une assiette tiède… et 27 coups de mâchoire
Oui, 27 fois.
Parce que c’est à la 10e qu’on sent le gras noble fondre.
À la 18e qu’arrive la noisette.
Et à la 27e que surgit… quelque chose d’inattendu. Un goût de cèpe séché peut-être.
Ou d’enfance.
Petit rituel : réchauffez légèrement l’assiette, posez-y les tranches fines, fermez les yeux… et mâchez lentement. Le jambon fera le reste.
Voilà. Pas besoin de plus.
Un bon couteau.
Un écrin de bois.
Une assiette chaude.
Et du temps.
Toujours du temps.
Car le bon jambon, comme les belles choses de la vie, ne se presse pas.
Il ne vous reste plus qu’un pas à franchir… et il est juste en dessous.
À votre santé,
Merci d'avoir lu cette lettre, il me tenait à cœur de la partager avec vous.
Patrick Duler
Fondateur de la Maison Duler
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