Ce piège invisible du "produit sain"

Les combines marketing des grandes marques, vous les connaissez déjà par cœur.

Vous savez qu’un produit “fabriqué en France” ne garantit en rien l’origine des matières premières.

Qu’un Nutriscore flatteur peut cacher une composition désastreuse.

Et que les labels comme AOC, AOP, Bio sont parfois plus décoratifs qu’informatifs.

Vous avez appris à vous méfier. Et vous avez bien raison.

Mais ce qu’on voit moins, ce sont les nouvelles stratégies mises en place
pour faire passer certains produits pour des “aliments santé”,
alors qu’ils n’ont de sain… que l’apparence.

Prenons un exemple que vous avez sûrement croisé en rayon.

L’invention du légume “tout prêt”

Depuis quelques années, les supermarchés regorgent de sachets de légumes
déjà lavés, épluchés, coupés, mis sous plastique.

Carottes, salades, champignons, poireaux…

Et désormais, même le “pot-au-feu” est prêt à l’emploi !

C’est joli, c’est pratique, c’est rapide.

Et surtout, ça coche toutes les cases marketing :
gain de temps, apparence de fraîcheur, image santé.

Mais derrière cette innovation soi-disant géniale… se cache une véritable tromperie.

Comme si on vous servait un fruit en plastique, bien coloré, bien brillant
mais sans jus, sans parfum, sans vie.

Le piège invisible

Un légume, c’est un être vivant.

Même coupé, il respire, il échange. Il ne fait plus de photosynthèse, il continue seulement sa respiration cellulaire.
Il absorbe de l’oxygène, rejette du gaz carbonique.

C'est pour cela que les légumes coupés flétrissent et perdent de la valeur nutritive au fil du temps.

Dans un sachet plastique, ce processus est bloqué. 

Résultat : les légumes pourrissent doucement.

Alors, pour éviter cela, les industriels ont trouvé la parade :

• Ils désinfectent les légumes à l’eau chlorée, qui élimine les odeurs… et une bonne partie des qualités nutritives.
• Ils utilisent des techniques de refroidissement rapide (hydrocooling, jets d’air glacé)
  pour allonger la durée de vie.
• Et bien sûr, ils ajoutent des agents antioxydants pour éviter le brunissement des légumes avant d’arriver chez vous.

Acide ascorbique, soufre, radiations (parfois)…

Rien de tout cela ne figure clairement sur l’étiquette.

Mais tout cela entre dans votre corps, comme un invité silencieux dont on ne connaît pas les intentions.

“Les salades sont lavées, essorées et mises en sachet avec le plus grand soin…”

Oui, ça sonne bien sur le papier.

Mais dans la réalité ?

Même quand on pense bien faire…

Peut-être que vous évitez déjà ces pièges.

Peut-être même que vous achetez vos légumes au marché, chez un petit producteur.

Mais là encore… prudence.

Beaucoup de stands sur les marchés ne sont que des revendeurs, qui s’approvisionnent dans les mêmes entrepôts que les grandes surfaces.

Le décor change, le produit reste le même.

Comme si l’on collait une étiquette “fait maison” sur un plat industriel.

Jus de fruits, crèmes AOP et autres illusions

Prenez un jus d’orange “100 % pur jus”.

Il a peut-être été chauffé à haute température, perdant l’essentiel de ses nutriments.

Ce qu’il vous reste ? Une eau sucrée, joliment emballée.

Ou cette crème estampillée AOP, vendue comme locale, artisanale, faite avec le lait de “vaches heureuses”...

Mais dont le lait est stérilisé, réensemencé, vidé de sa flore vivante.

Résultat : une texture lisse, mais sans caractère. Et surtout, sans aucun bénéfice nutritionnel.

Le bio aussi peut vous tromper

Vous pensez que le bio est mieux loti ?

Pas toujours.

Un légume bio peut être poussé hors saison, récolté trop tôt, stocké longuement, et voyager sur des centaines de kilomètres.

Il peut cocher toutes les cases réglementaires…

et pourtant être vide de goût, de vitalité et de nutriments.

Alors, existe-t-il encore une façon de bien manger ?

De s’alimenter sainement, tout en se faisant plaisir ?

Oui, ça existe.

Néanmoins, je ne vous le cache pas : c’est rare.

Mais il y a des façons simples de faire la distinction entre :

• un mauvais produit, déguisé en bon,
• et un vrai bon produit, plein de goût, de vitalité et de nutriments.

Et parce que le sujet est si important, nous avons décidé de lui dédier tout un événement.

Dans la prochaine lettre, je vous montrerai comment reconnaître ces produits-là.

Ceux qui nourrissent vraiment.

Et comment, avec une poignée d’ingrédients bien choisis, vous pouvez transformer vos repas… et peut-être même votre rapport à la nourriture.

Merci d'avoir lu cette lettre, il me tenait à cœur de la partager avec vous. 

Patrick Duler
Fondateur de la Maison Duler