Publié le 22 Oct, 2025

Vous savez ce qu'on nous raconte sur le savon ?

Une histoire de parfums, de mousse aérienne et d'odeurs exotiques.

Pourtant, la vérité est bien plus simple et plus belle.

Le savon est né loin des parfumeries, dans les mains des paysans.

Le premier savon n'est pas un héritage romantique venu d'Orient, ni un secret de fabrication transmis par des moines inspirés.

Il est né d'une évidence : on ne jette pas la graisse d'un animal qu'on a élevé avec soin.

On la transforme. On la respecte. On l'utilise. Jusqu'au bout.

Le savon avant le folklore

Imaginez : dans toutes les civilisations paysannes, on retrouve la même équation.

Feu + eau + cendre + graisse = savon.

Les archéologues datent cette pratique à Babylone, 2800 ans avant notre ère.

En Égypte, on l'utilisait pour traiter les plaies.

Chez les Gaulois, pour laver la laine.

Rien de glamour, c'est vrai.

Mais quelle beauté dans cette simplicité !

Le savon, c'était d'abord un geste humble : faire avec ce qu'on a, sans importer d'huiles exotiques par avion comme aujourd'hui.


Quand la graisse était logique

Pendant plus de trois mille ans, nos ancêtres ont lavé, nettoyé et soigné leur peau avec des graisses animales.

Pourquoi ?

Parce qu'ils avaient compris quelque chose d'essentiel : le vivant se répare avec le vivant.

Notre peau n'est pas faite pour les molécules pétrochimiques ou les parfums de synthèse.

Elle reconnaît ce qui lui est familier.

Dans chaque ferme, on connaissait le cycle complet de la graisse qui nourrit, réchauffe avec les chandelles et protège avec le savon.

À l'époque, personne ne parlait de "zéro déchet". C'était simplement la vie, dans sa cohérence.

Le basculement : quand la chimie a remplacé le paysan

Au XIXème siècle, un changement se produit.

La révolution industrielle transforme le savon en produit de consommation.

Les publicitaires inventent une histoire qui nous poursuit encore : "La graisse animale, c'est sale. L'huile végétale, c'est propre."

Biologiquement, c'est faux. Commercialement, ça marche.

Petit à petit, le saindoux disparaît de nos foyers. Le savon devient multicolore et parfumé. Comme si la vérité avait besoin d'être masquée pour plaire.


L'eczéma n'est pas une fatalité

Un siècle plus tard, nos corps s’expriment.

Peaux sèches, eczéma, allergies...

Vous connaissez peut-être ces signes ?

Nos peaux nous transmettent un message essentiel : on ne peut pas vivre contre sa propre biologie.


Savez-vous ce qui préserve naturellement votre peau ?

Un film hydrolipidique composé d'acides gras. Et devinez quoi ? Ces acides gras sont étonnamment proches de ceux du saindoux. Un savon au saindoux ne lutte pas contre votre peau. Il interagit avec elle.

C'est cette vérité toute simple qui guide mon travail à la Maison Duler.

Pourquoi le savon au saindoux dérange encore aujourd'hui

Ce savon dérange parce qu'il raconte une histoire que l'on préférerait oublier.

L'histoire d'un lien entre l'animal, la terre et nous.

Il nous rappelle quelque chose de précieux : la possibilité d'être souverains. De savoir d'où vient ce qui touche notre corps.

Un savon au saindoux, c'est bien plus qu'un produit artisanal.

C'est un choix conscient.


Je ne suis pas nostalgique

Ni passéiste, je crois simplement à la continuité du bon sens.

Choisir ce savon aujourd'hui, c'est reprendre doucement la main sur ce qui touche votre peau.

C'est reconnaître que tout ce qui vient de la terre a une fonction.

Au fond, fabriquer du savon au saindoux n'est rien d'autre que de la cuisine et du temps.

C'est une école de lucidité :

Vous savez pourquoi vous le faites, vous savez pourquoi ça fonctionne, et vous n'êtes plus dépendant.


Pourquoi je fabrique ce savon

Je ne fabrique pas ce savon pour embellir les salles de bain.

Je le fais parce que je crois qu'il est temps de prendre soin de nous autrement.

De retrouver une certaine cohérence entre ce que nous sommes et ce que nous utilisons.

Ce savon est une invitation.

Une invitation à retrouver le contrôle de ce qui touche votre corps, votre santé.

Si de plus en plus de personnes redécouvrent le savon au saindoux, ce n'est pas par un sentiment de retour en arrière.

Mais par nécessité.

Parce que leur peau leur dit merci.

Si l’on veut comprendre l’avenir, il faut observer ce qui demeure lorsque tout s’effondre.

Chez nous, le savon au saindoux existe depuis 3000 ans.

Ne restez pas passif.

Reprenez le contrôle de ce qui concerne votre corps.

Découvrez le savon au saindoux Maison Duler

Patrick Duler
Fondateur de la Maison Duler

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Patrick Duler

cuisinier-paysan

Fondateur de la Maison Duler

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