Vous l'avez certainement remarqué : il est difficile de trouver de bons poulets aujourd'hui.
Ces poulets-là ?
Ils étaient destinés à devenir des chapons. Sauf que la castration n'a pas pris.
Par contre, je préfère vous prévenir : leur chair reste absolument exceptionnelle.
Chaque année, fin octobre, Nicolas me réserve ses « chapons loupés ».
Même souche rustique que les chapons. Même durée d’élevage. Même vie libre sous les arbres.
Ils courent, grattent, picorent, dorment dans un poulailler en bois.
Les chapons vivent lentement, dehors, au rythme du vent et des saisons, sans jamais être enfermés.
Bien qu'ils sachent (et qu'ils s'en fichent), que la plupart des poulets sont industriels, les consommateurs achètent souvent des poulets IGP en pensant bien faire.
Ce qu’il faut savoir sur les poulets IGP
Un poulet IGP est élevé au minimum 81 jours, souvent abattu avant 90.
Chaque bâtiment compte jusqu’à 5 000 volailles, avec 2 m² de parcours extérieur par animal.
L’alimentation est végétale, à base de maïs et de soja importés.
Soyons clairs : l'IGP certifie l'origine géographique, pas le goût.
Les chapons loupés de Nicolas ?
C'est tout autre chose.
Ils vivent 140 à 160 jours dehors.
En petits lots de 400 oiseaux, sous noisetiers et chênes.
Ils mangent les céréales de la ferme, l’herbe, les glands et les insectes.
Aucun aliment industriel.
Le meilleur ?
Une chair plus ferme, un gras intramusculaire développé, un goût savoureux et persistant.
Pourquoi je prends ces chapons loupés ?
Quand j’ai goûté les volailles bio et agroforestières de Nicolas,
Je lui ai dit :
“Je te prends tout, mais je veux des volailles encore plus grasses, encore plus longues à élever.”
Depuis, ces chapons sont devenus un des incontournables dans notre restaurant.
Rôtis entiers à la broche au feu de bois, ils rappellent les volailles d’autrefois :
goût profond, texture dense, peau croustillante.
Pour quelques jours seulement
Mais il ne reste déjà plus beaucoup de temps pour saisir cette opportunité.
Quantités limitées : 2 chapons maximum par commande.
Je vous rassure : ils se congèlent très bien sans perte de qualité.
Commandez votre chapon loupé ici
Par contre, ne tardez pas si ça vous intéresse.
Ces volailles partent en quelques jours chaque année.
Et c'est tout à fait compréhensible.
Quand il n'y en a plus, il faut attendre l'année suivante.
Demain, je vous parlerai du vrai visage du Label Rouge.
Après-demain : le poulet bio, entre promesse et réalité.
Vous avez la moindre question ?
Vous voulez savoir si c'est bien pour vous ?
Envoyez-moi un petit email.
Patrick Duler
Fondateur de la Maison Duler
0 commentaires