Le gras revient en odeur de sainteté.
Et si je peux me permettre de l’écrire sans heurter le principe de laïcité, il faut reconnaître que, depuis 40 ans, il a été traité comme le diable.
Mais tous les gras ne se valent pas
Entre un saindoux de Porc Gascon et une huile industrielle désodorisée, il y a un monde.
Il faut, comme toujours, séparer le bon grain de l’ivraie.
Ce week-end, nous avions huit participants pour le séjour orchestré “Cuisine diététique du cochon”.
Deux matinées de pratique et de théorie.
Quatorze recettes, de l’entrée au dessert.
Et un module complet sur les bons gras : leur rôle, leurs différences, leur bon usage.
Je me suis dit que ce sujet vous parlerait
Car derrière les débats entre “gras saturé” et “huile d’olive”, il y a un enjeu bien plus simple : apprendre à nourrir son corps avec des matières vivantes.
Le gras, c’est de l’énergiee
Un litre d’huile de tournesol peut propulser une voiture de deux tonnes sur dix kilomètres à 100 km/h.
Imaginez si vous deviez la pousser vous-même ?
Mais là où un moteur n’a qu’un rendement de 25 %, le corps humain, lui, transforme ce même gramme de lipide (9 kcal) en force, en chaleur, en hormones, en cellules nerveuses.
Notre cerveau est gras. Notre peau, nos membranes, notre système immunitaire aussi.
Le problème, c’est que la majorité des gras modernes sont morts : raffinés, blanchis, désodorisés, privés de toute mémoire.
Alors qu’un bon gras — saindoux de panne, huile d’olive vierge, noix, poisson gras — reste un aliment complet, porteur de vie.
Ici, au domaine, nous le savons depuis longtemps :
"Osez le gras ! Celui du foie comme celui du cochon.
Moelleux, cuit comme il faut… celui-là est si bien élevé, si bien préparé, qu’il vous fait fondre."
Florence de G., 2024
Le gras n’est pas un ennemi : c’est un allié vital.
Encore faut-il choisir le bon, et savoir l’utiliser.
Comment distinguer les vrais gras nourrissants des produits industriels ?
C'est ce que je vous montre ici et surtout comment les employer :
- A quelle température,
- Pour quelles cuissons,
- Et pourquoi ils font du bien.
Découvrir les bienfaits du bon gras
Parce qu’à chaque fois que vous remplacez une huile morte par un gras vivant,
vous reprenez un peu de votre santé… et beaucoup de votre goût.
Patrick Duler
Fondateur de la Maison Duler
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