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Publié le 17 Nov, 2020

Aujourd’hui, la plupart des savons ont pour base des huiles végétales (qui viennent du bout du monde pour la plupart). Historiquement, c’étaient surtout des huiles animales, comme le suif,  la graisse de phoque ou le saindoux. 

Si vous voulez prendre soin de votre peau avec un savon surgras, 100% fait main et parfumé avec des herbes aromatiques cultivées en permaculture, cet e-mail pourrait bien changer votre routine beauté. 

Dans les quelques lignes qui vont suivre, vous allez rapidement découvrir… 

  • Pourquoi les savons de Marseille et d’Alep ne sont pas plus hydratants qu’un savon industriel
  • La méthode unique pour obtenir un savon surgras sain et doux
  • Quelle est la base huileuse la plus hydratante pour le derme et l’une des plus sublimante pour l’éclat de votre peau, utilisée dès l’Antiquité et encore aujourd’hui par les grands parfumeurs pour protéger les fleurs les plus précieuses.

Une graisse qui vaut de l’or 

En pays gascon, il existe une race de cochons dont la présence est attestée depuis plus de 1’000 ans…. Mais qui a failli disparaître à cause de la modernité ! 

Trop épris de liberté, le cochon gascon ne se plie pas aux contraintes d’un élevage intensif.  

Lui, ce qu’il aime, c’est la vie en plein air, comme vous et moi. J’ai découvert cette race dans les années 80… Surtout, j’ai découvert qu’absolument tout en elle est exceptionnel. 

La qualité de sa graisse dépassait de loin ce que j’avais connu jusqu’ici. 

Une utilisation cosmétique qui date du Monde Antique 

Le saindoux, la graisse de porc, était traditionnellement utilisée dans l’Antiquité pour la préparation de baumes et onguents à vocation cosmétique et thérapeutique. 

La graisse animale sert aussi en parfumerie 

Encore aujourd’hui, les graisses animales sont des alliées précieuses pour les parfumeurs.  

Elles sont essentielles pour réaliser la technique délicate de l’enfleurage, permettant de traiter les fleurs fragiles comme le jasmin. 

Durant trois mois, la graisse absorbe l’odeur des fleurs pour qu’elle soit distillée dans les créations des grands parfumeurs. 

Une découverte aussi heureuse qu’accidentelle 

Pourtant, l’idée d’utiliser le saindoux dans nos cosmétiques est un heureux accident.  

Alors que ma femme, Pascale, confectionnait une crème hydratante, son regard s’est porté sur un bocal de saindoux. 

Un éclair de génie traverse son esprit: « Pourquoi ne pas utiliser la graisse des cochons gascons ? » 

Et là…. C’est… 

Une véritable révélation ! 

La crème a une meilleure tenue. L’absorption par la peau est remarquable. La sensation de confort est surprenante. 

Est-ce vraiment étonnant ? Après tout, les animaux sont élevés longuement en plein air, sur parcours agroforestiers, entre prairies et forêts. 

Une base huileuse riche en oméga 3 

Avant de vous proposer des produits cosmétiques à base de graisse de cochon gascon, on a voulu valider scientifiquement nos observations. 

En 2015, on a fait analyser notre saindoux par un laboratoire spécialisé. 

Résultat ? Une haute teneur en acide gras insaturé (oméga 3) et une grande valeur nutritionnelle pour tout le corps, la peau y compris. 

Savon de Marseille et d’Alep : une méthode de saponification qui détruit les propriétés bienfaisantes pour la peau 

Peut-être qu’il vous est déjà arrivé d’acheter un savon de Marseille ou d’Alep, en cherchant une méthode de nettoyage de la peau naturelle et écologique.  

Peut-être avez-vous aussi remarqué que votre peau s’asséchait au fil des utilisations. 

La raison ? Les deux types de savon recourent à une saponification à chaud. 

La chaleur élevée détruit une bonne partie des molécules antioxydantes et des vitamines présentes naturellement dans les composants du savon. 

L’artisanat face aux modes industrielles 

Ces dernières années, le marché de la cosmétique a connu une déferlante de produits à base d’huiles exotiques: karité, coco, jojoba, etc. 

Je ne doute pas que ces huiles renferment de nombreux bienfaits pour notre peau. Simplement, il n’est pas possible de connaître leur provenance et leur méthode de fabrication. 

Dans le doute, je préfère confier la santé de ma peau à des produits 100% artisanaux, locaux et qui contribuent véritablement à la sauvegarde de la planète. 

Un savon surgras sain et doux  

Plutôt que de vous dire que les savons présentés ci-dessous sont hydratants, naturels et écologiques et de vous demander de me croire sur parole, je vais vous montrer pourquoi ils le sont. 

Tout d’abord, pour fabriquer un savon artisanal, il faut une matière grasse et de la soude. 

Dans notre cas: du saindoux de cochon gascon. 

La fabrication du saindoux  

On fait fondre la graisse du cochon gascon à feu doux. Ensuite, on la filtre pour enlever toutes les impuretés éventuelles. Enfin, on laisse décanter pour conserver uniquement la partie limpide. 

Ceci explique le blanc éclatant de nos produits cosmétiques à base de saindoux ! 

Une fois qu’on a notre matière grasse, il faut la mélanger à de la soude. Et pour ça, il y a deux techniques: le processus de saponification à chaud ou à froid.

Un processus de saponification à froid pour garder tous les bienfaits des composants naturels 

En 2015, Pascale et moi sommes allés dans la Drôme, à la rencontre de Franck Dubus, éminent Docteur en pharmacie spécialisé en aromathérapie et saponification. 

On voulait comprendre et maîtriser la technique de fabrication des savons par saponification à froid. 

On s’est donc adressé à l’un des meilleurs dans le domaine. 

Cette méthode est naturelle et c’est la seule qui permette de garder toute la glycérine du savon. 

Résultat ? Un savon plus hydratant que la moyenne. Un véritable soin pour peaux sensibles. 

D’autant plus qu’on a poussé la démarche encore plus loin, puisqu’on fabrique des savons surgras. 

Ils nettoient votre peau, votre visage et même vos cheveux en profondeur sans jamais les assécher. Un allié de taille pendant la saison froide !

Des savons parfumés aux herbes aromatiques du domaine

Les plantes aromatiques (lavande, romarin, laurier, sauge, sarriette, etc. ) font partie intégrante de l’équilibre et de la biodiversité de notre Domaine de Saint-Géry.

Une initiative qui fait le bonheur de nos abeilles qui viennent polliniser les fleurs. 

Selon Rudolf Steiner, le fondateur de la biodynamie, un domaine agricole doit être considéré  comme un organisme vivant dont les organes – le sol, l’eau, les terres agricoles, les plantes cultivées, les animaux, le paysan lui-même – interagissent harmonieusement.

Une philosophie basée sur la connaissance et le respect des forces du vivant.  

Et c’est notamment sur la base de ces principes que, par exemple, nos lavandes sont complantées avec les chênes truffiers ou la vigne, et que le romarin pousse au milieu du verger.

Et comme toutes nos activités convergent et ont un rapport les unes avec les autres,  les plantes aromatiques servent à la cuisine et sont aussi un élément essentiel dans nos cosmétiques. 

Certaines herbes aromatiques, comme la lavande et le romarin, sont ensuite distillées au domaine pour fabriquer nos huiles essentielles.

Eau florale et huile essentielle en suspension pendant la distillation

Et désormais, ces huiles essentielles parfument nos savons ! 

Savon-shampoing pour visage, peau et cheveux

Le résultat final est un savon surgras 100% artisanal, à base de saindoux de cochon gascon séché et durci à l’air libre pendant 12 mois au moins et parfumé aux huiles essentielles de plantes aromatiques du jardin. 

3 en 1, il convient parfaitement au nettoyage de vos cheveux (frisés, lisses, épais ou fins), de votre peau (sèche, grasse ou mixte) ou de votre visage. 

Choisissez votre savon-shampoing sain et doux avant l’arrivée de l’hiver…

Vous voulez mieux comprendre la gastronomie, l’agriculture et leur impact sur votre santé ?

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