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Publié le 31 Oct, 2022
Catégories : Lettres au Bon Goût

« Tu fais de l’agroforesterie sans le savoir, comme Monsieur Jourdain faisait de la prose. « 
C’est ainsi qu’Alain Canet, spécialiste des arbres champêtres, m’a interpellé en 2011.

Car il ne faut pas confondre l’arbre forestier, qui pousse (plus ou moins) naturellement dans les forêts, et l’arbre champêtre que l’homme plante depuis la nuit des temps pour son utilité agricole (coupe vent, abri, fourrage, …). 

Il peut être en bordure de champ sous forme de haies ou bien  au milieu des cultures pour pratiquer ce qu’on appelle maintenant l’agroforesterie.

Et au Domaine de Saint-Géry, nous plantons des arbres depuis 33 ans (quelques milliers) et des haies (quelques kilomètres).

Nous plantons  parce que nous aimons les arbres et ce qu’il nous apportent : truffes, fruits, ombre, matière organique, énergie, … 

Et puis l’ombrage des arbres est idéal pour élever des animaux : veaux, vaches, cochons, agneaux, et aussi des poulets heureux.

C’est pourquoi, quand Alain m’a présenté  Nicolas et ses volailles agroforestières, le courant est vite passé. 

Pintades, poulets, chapons, poulardes élevées  sous les arbres  avec un système de poulaillers mobiles dans le même esprit que le nôtre pour nos poules (mais beaucoup plus gros), ça me parlait, ça « avait du sens » comme on dit maintenant.

Des volailles d’exception

Après quelques dégustations (goûter, c’est la seule vérité), Nicolas a augmenté les durées d’élevage à notre intention, pour obtenir des volailles plus charnues, plus grasses, avec une chair encore plus savoureuse.

Et nous avons commencé à servir ses volailles exceptionnelles au restaurant. 

Ces volailles sont maintenant, au même titre que notre Porc Gascon (élevé lui aussi sous les arbres) un incontournable de nos plats au restaurant.

Chaque année, fin octobre, c’est encore plus spécial, Nicolas me réserve ses « chapons loupés ».  Ce sont des poulets sélectionnés pour faire des chapons.  Mais ils ne pourront pas faire de véritables chapons gras pour Noël car ils  ont été mal castrés. 

Quand Nicolas m’a fait goûter ces volailles la première fois, j’ai dit : « Je prends tout ! »

Avec près de 150 jours d’élevage sous les arbres, ils ont une chair extraordinaire. 

5 mois d’élevage sous les arbres

En général, Nicolas commercialise ses poulets à 100 jours, mais pour nous il élève spécialement ce lot 150 jours.

Ces « poulets » font plus de 3 kilos vifs, je n’en ai qu’une fois par an, et cette année, j’ai décidé de vous en faire profiter.

Bien sûr, j’en garde pour le restaurant mais il y en aura quinze (pas un de plus) pour les amateurs qui se décident rapidement.

J’ai reçu les poulets aujourd’hui, nous les préparons en suivant et ils pourront être expédiés mercredi 2 novembre.

Préparés comme pour nous

Je vais vous les préparer comme pour nous, ils seront vidés, flambés, ficelés et mis sous vide prêts à cuire. 

Vous avez juste à ouvrir la poche, poser le poulet sur une grille au dessus de votre lèchefrite dans laquelle vous aurez mis un verre d’eau, et vous cuisez 1h-1h15 au four à 180°C. 

A mi-cuisson, vous pouvez rajouter quelques pommes de terre grossièrement coupées dans la lèchefrite, une ou deux branches de romarin dessus et hop retour au four. Les pommes de terre vont cuire dans le bon gras et le jus du poulet et se parfumer au romarin.

Vous pouvez aussi l’accompagner avec notre padronade ou notre poivronade

Vous pouvez même les conserver quelques mois au congélateur. Dans ce cas prévoyez une décongélation au frigo pendant 24/48 heures avant cuisson.

Cette volaille est aussi bonne froide que chaude. 

Si vous la faites cuire le dimanche, vous pouvez manger le reste dans la semaine avec une bonne mayonnaise, une salade, un peu de pain au levain à la farine de blé truffier.

Des volailles d’exception

Ces volailles sont élevées selon le cahier des charges biologique et bien au-delà. 

Leur nourriture est constituée des céréales produites par Nicolas sur sa ferme. Et comme Nicolas est un puriste, il adapte la nourriture de ses poulets, il leur concocte un mélange différent de céréales en fonction de leur âge.

Et en plus ils mangent tout ce qu’ils trouvent sous les arbres : herbe fraîche, insectes, vers de terre, feuilles, …

Des volailles d’exception

Ces « faux chapons », c’est seulement une fois par an.

Profitez-en, les prochains seront disponibles au plus tôt en octobre 2023.

 Les poulets sont vidés, flambés, ficelés et mis sous vide prêts à cuire. 
Une question, n’hésitez pas à appeler Pascale au 05 65 31 82 51

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Patrick Duler

cuisinier-paysan

Fondateur de la Maison Duler

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