Peut-être vous êtes-vous déjà retrouvé au restaurant,
devant un plat inutilement complexe,
à vous dire : « Qu’est ce que je fais là ? »
L’assiette est belle, un vrai tableau. Il y a du travail derrière tout ça. Le chef a pensé à votre plaisir visuel, à flatter votre dopamine. Mais est-ce qu’il a pensé au bienfait des aliments qu’il vous propose ?
C’est la question qu’on se pose,
Devant ce patchwork de légumes insignifiants :
• 3 pétales insipides de Calendula
• 2 feuilles d’épinards moroses
• 1 fine brunoise de carottes surgelées
• 1 tige de ciboulette fadasse
• 1 virgule de purée colorée
Un mode de culture déconnecté :
• Le Calendula pousse artificiellement en hydroponie à 1000 km, en Hollande.
• Les épinards en aquaponie n’ont jamais vu la terre.
• La brunoise de carottes s’achète en sachets surgelés
• La ciboulette pousse sous serre
On est bien loin des légumes gorgés de soleil,
nourris par une terre vivante
et arrosés par les pluies du Bon Dieu.
Dans cette assiette, il n’y a pas de nourriture.
Au mieux, c’est un tableau,
une nature morte relookée par Intelligence Artificielle.
Avec, pour couronner le tout,
un parallélépipède de 70 g de viande, cuit rosé sous vide,
un trait de jus brun réduit,
fortifié par Nestlé et aussi appétissant
qu’un steak haché surgelé chez Lidl.
Quand vous vous trouvez dans cette situation,
vous vous rattrapez sur le pain blanc et le beurre Lactalis.
Deux heures après, vous avez mal au ventre.
Vous accusez le gluten.
Vous pensez que j’y vais un peu fort ?
Que c’est caricatural ?
Vous me trouvez trop radical ?
Peut-être.
Mais c’est quand même une tendance qui se renforce dans les restaurants étoilés.
Une tendance à la dispersion.
Et ce qui me gêne par-dessus tout,
c’est que cette cuisine alambiquée
camoufle la qualité nutritive et organoleptique
dégradée de la plupart des produits.
Si vous n’avez pas encore pris conscience du piège,
Il est grand temps de vous y intéresser.
Parce que la cuisine nourrit le corps et l’esprit.
Et votre alimentation, c’est aussi votre santé.
Je me suis fait prendre au piège comme vous un certain nombre de fois, me disant que je sortirais ravi de cette expérience, avec de nouvelles recettes à revisiter, de nouveaux horizons à exploiter.
Mais non.
Au lieu de ça, vous ressortez frustré d’un plaisir gustatif fugace et votre corps souffre de votre choix gastronomique.
Chez nous ça se passe autrement
A la dispersion, je préfère la concentration, la profondeur.
Ici, nous connaissons l’histoire de chaque ingrédient
et nous y prêtons une attention particulière.
Si nous utilisons parfois le Calendula Officinalis,
c’est celui qui pousse tranquillement dans notre potager
comme l’indique son nom courant, Soucis des Jardins.
Car c’est la plante compagne de beaucoup de légumes,
elle chasse notamment plusieurs mouches parasites et les pucerons.
Et cultivée naturellement, ses pétales ont une douce saveur légèrement amère et poivrée.
Les tiges de ciboulette, je les goûte entières
dans le potager, quand je les cueille au milieu des asperges.
Dans l’assiette, je préfère la ciboulette ciselée minute
pour la fraîcheur alliacée qu’elle amène.
Aux feuilles d’épinard, je préfère les feuilles de blette.
Elles ont ce goût d’épinard et en même temps une pointe de la saveur terreuse de la betterave.
Et puis le pied repousse plusieurs années dans le potager.
Ici, les volailles sont rôties à la cheminée
Le Porc Gascon grillé au feu de bois
Dans une quête renouvelée de la juste cuisson.
Notre cuisine est gourmande.
Elle prend soin de chaque détail et refuse les artifices futiles.
Elle respecte le goût de chaque ingrédient.
Elle est simple mais pas simpliste.
Elle respecte votre corps et votre santé.
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Vous ne serez plus déçu par les concepts superficiels de la plupart des restaurants.
Vous redécouvrirez la vraie nature, calme et généreuse.
Vous vous délecterez d’une cuisine ancrée sur les produits simples et de grande qualité.
Et votre corps vous remerciera de votre choix.
Merci d’avoir lu cette lettre jusqu’au bout, il me tenait à cœur de la partager avec vous
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